Pour la troisième année consécutive, la Mairie organise son festival de théâtre « Seyssuel fait sa comédie ».

Bon, pourquoi pas. Elle n’a donc pas ménagé ses efforts et son temps pour organiser et promouvoir cette manifestation, en mobilisant quelques conseillers et une partie des employés municipaux.

Combien coûte ou rapporte ce festival à la municipalité, on ne le sait pas officiellement. Pendant les conseils municipaux, on ne fait que valider les tarifs des places proposés par la commission communication. Pour trouver quelques renseignements, il faut chercher dans les nombreux articles de presse consacrés à cet événement.

« Le budget est de 7000 €, financé en partie par la commune de Seyssuel, la billetterie et une subvention du Conseil Général de l’Isère de 500 € » (l’Essor du 28 décembre 2017).

On aimerait bien qu’il y ait plus de transparence sur le financement et les résultats de ces rencontres théâtrales.

Le directeur artistique de ce festival, Fabrice Pannetier, est originaire de Seyssuel.

La première édition a attiré 700 spectateurs, la deuxième plus de 900. Chaque année, les spectacles du vendredi et du samedi soir sont présentés par des compagnies professionnelles. Le dimanche après-midi est réservé à des troupes d’amateurs de la région (Ternay en 2016, Seyssuel en 2017 et Ampuis en 2018). A noter également un atelier de théâtre amateur encadré par Fabrice Pannetier.

Ce qui me gêne un peu, c’est que sur les sept spectacles « professionnels » à l’affiche au cours de ces trois éditions, quatre ont été présentés par la compagnie « Libre à Nous » (dirigée par Fabrice Pannetier et Florence Fakhimi) et trois par la « Compagnie des Hauts de Seine » (dans laquelle on retrouve également Fabrice Pannetier et Florence Fakhimi).  Même si je ne mets pas en cause la qualité de ces deux compagnies, l’enthousiasme et le dévouement affichés par Fabrice Pannetier pour « Seyssuel fait sa comédie », il me semble que ce festival pourrait être un peu plus ouvert, sachant qu’il existe plusieurs centaines de compagnies de théâtre en France.

En tout cas, ça n’a pas l’air de déranger nos élus. A Seyssuel, quand on est dans les petits papiers de la Mairie, tout est plus facile !