Un de mes grands points de désaccord avec M. Belmonte est qu’il a choisi d’inscrire dans le PLU un objectif de construction de 16 logements par an pendant 12 ans, alors que seulement 12 logements par an nous étaient imposés par la réglementation.
Nous allons maintenant en voir les conséquences, puisque la construction des logements sur le terrain situé à la sortie du village, après la cure (voir image ci-dessus), va bientôt commencer.
Je remarque au passage que la municipalité à bien calculé son coup, puisque pour les prochaines élections le centre du village sera au top de sa forme, car la place et de l’ancienne salle des fêtes rénovées seront fraîchement inaugurées, tandis que les travaux des immeubles, avec les nuisances que cela induit, ne seront pas commencés.
Lors des dernières élections en 2014, l’équipe municipale avait la même stratégie avec la salle polyvalente (Atrium), mais des retards dans les travaux avaient conduits au report de son inauguration après les élections. Pas de chance…
Revenons à nos travaux. En se référençant au PLU, qu’est-ce qui nous attend ?
- Des logements individuels ou individuels groupés sur la partie A (j’ai entendu parler de 6).
- Des logements collectifs sur la partie B.
Si on retient de le nombre de 6 sur la partie A, ça nous ferait 38 logements minimum sur la partie B, dont au moins 50% de logements locatifs sociaux, avec une place de parking par logement.
C’est la conséquence de la volonté de construire 16 logements par an. Avec 12, on économisait 48 logements sur 12 ans, ce qui aurait éviter l’obligation de construire une zone si dense.
Je ne suis toujours pas convaincu par l’argument avancé par M. Belmonte, qui est de dire qu’il est nécessaire d’avoir suffisamment de nouveaux habitants pour garantir la pérennité des classes d’écoles.
J’aurais préféré un développement plus lent et plus équilibré.
Si on ajoute a ces logements prévus les 28 en face du château et ceux prévus chez Paraire et les demandes de permis
L Atrium étant déjà complet lors des Grandes manifestations ou va t on loger tous ces nouveaux habitants ??
Et voici les panneaux d’affichage du permis de construire :
Et pendant que j’y suis les panneaux pour le lotissement à la place de l’ancienne MAS (Maison d’Accueil Spécialisée), en face du Château.
Après consultation du permis de construire à la mairie, les deux bâtiments de logements collectifs à la sortie du village auront les caractéristiques suivantes :
– 17 logements « privés », avec 20 places de parking en sous-sol pour le premier,
– 25 logements sociaux, avec 25 places de parking en sous-sol pour le second.
Auxquels il faut ajouter 6 parcelles pour des maisons individuelles.
Pour le projet sur le terrain de l’ancienne MAS, il y aura, en plus des 18 logements collectifs annoncés sur l’affiche, 11 lots à bâtir. D’après leboncoin du jour, il reste 6 parcelles d’environ 650 m² à vendre, à partir de 220 000 €.
Un petit calcul non exhaustif indique qu’il y aura au moins :
– Après la Cure : 17 + 25 logements collectifs + 6 logements individuels = 48 logements
– A l’ancienne MAS : 18 logements collectifs + 11 logements individuels = 29 logements
– Aux Moilles (source sûre) : 28 logements collectifs + 11 logements individuels = 39 logements.
Soit au moins 116 logements en 2020.
Avec le critère de 16 logements par an, cela fait plus de 7,25 années d’un coup.
Donc, plus rien ne devrait pouvoir être construit pendant 7 ans.
A moins que ce chiffre de 16 logements par an ne soit qu’un plancher minimum et qu’il n’y ait pas de limite supérieure.
Ou à moins que, les permis de construire, ayant été judicieusement délivrés en décembre 2019, portent sur les exercices antérieurs et que les compteurs soient remis à zéro en 2020.
Quoi qu’il en soit, cela fait toujours plus de béton et toujours moins de nature.
Il fera encore un peu plus chaud à Seyssuel cet été.
Pauvre Seyssuel qui va définitivement perdre son caractère de village.