Suite au communiqué de presse de Nature Vivante paru la semaine dernière et retranscrit dans l’article précédent, nous nous sommes rendus sur les coteaux pour voir ce qu’il en était. Nous n’étions pas les seuls, nous avons croisé de nombreux Seyssuelois qui profitaient comme nous de cette journée ensoleillée.
Nous sommes arrivés sur les coteaux par le chemin du bois Gardy, puis nous nous sommes dirigés vers le Vieux Château.
Voici une première photo prise à l’endroit ou se trouvait une cabane abandonnée (en-dessous de la maison de M. et Mme Giroud).
Arrivés en-dessous de la ferme Vaudaine, nous avons pris le chemin qui descend directement au vieux château, à travers l’ancien terrain d’entrainement du club de trial. Mais nous sommes tombés sur un panneau « Propriété privé, accès interdit » fraîchement planté, nous obligeant à faire demi-tour (cf. photo en début d’article). Nous sommes donc repartis en direction du bas de Seyssuel. Voici une photo prise juste avant d’arriver dans ce quartier.
Nous sommes arrivés ensuite au Vieux Château. Ci-dessous une photo avant / après, prise du château, côté est. Cliquez sur la photo pour l’agrandir, vous pourrez repérer un bout de rocher en haut à droite présent sur les deux photos.
On peut voir que les viticulteurs n’ont pas lésiné sur les moyens pour faire place nette. L’accès à cette partie des coteaux étant maintenant interdite, nous n’avons pu constater que la disparition d’une station de gagée des rochers.
D’après Nature Vivante, certains de ces travaux ont été réalisés sans les autorisations nécessaires. Si cela s’avère exact, je compte sur M. Belmonte pour faire appliquer la réglementation à la lettre.
L’opération de séduction menée par Vitis Vienna auprès des élus depuis des années a porté ses fruits, permettant, avec l’annulation du biotope, l’expansion rapide des vignes sur les coteaux. Mais la charte de bonne conduite, encensée par le Préfet et par la municipalité, semble bien montrer ses limites.
Comme vous je suis allé voir Mercredi.
Il n’y avait pas encore de panneau.
par contre, il y avait sur le terrain un monsieur barbu qui prenait des photos.
J’ai pensé que c’était une personne comme moi qui venait voir.
Il est venu vers moi. Il m’a dit qu’il était le propriétaire, que c’était un terrain privé et interdiction d’entrer et qu’il porterai plainte contre toutes personnes qui rentrerai sur son terrain et s’est permis de me prendre en photos!
Cela fait des années que je me promène sur les chemins des vignes des 4 premiers viticulteurs, quand on les croise ils sont aimable et respectueux des promeneurs.
Cela a bien changé avec les nouveaux qui ne respectent personnes. pour exemple cette personne ou celle qui avait agressé et blessé en toutes impunité plusieurs personnes l’année passée, au moins une qui auront des séquelles à vie.
Autour du château, je n’ai jamais compris pourquoi,il n’y a jamais été créer une zone pour protéger et mettre en valeur ce site historique? ou sont passé les escalier qui était sur ce terrain, il y a des années on parlait de faire des fouilles?
OK très bien qu’il y est de la vigne mais dans certaines zones et respect de la nature, des riverains et promeneur..
Sans parlé de tous les pesticides qui sont répandu après chaque pluie.
J espère que ces personnes agressées ont portées plainte.
C ‘est affligeant de voir tout ceci surtout lorsque l on a connu seyssuel il y a 50 ans !!
J’espère qu’avec nature ou un autre organisme on pourra contrer ou du moins limité tout ceci
Mobilisons nous !
plainte classée sans suite par le procureur de la république.
justice débordée
c’est souvent les victime qui paie!
Je suis toujours triste de voir des panneaux d’interdiction s’afficher un peu partout. Ce me choque se n’est pas uniquement les dégâts causé à l’environnement, la pluie et la gravité aidant a quoi les coteaux, dans 30 ou 50 ans ressembleront quand le vent, la pluie auront errodé les terrains laissant la roche à nu.
Dans l’immédiat le souci principal se sont les dégâts causé à court terme sur le château historique par les eaux de pluie et de ruissellement la végétation avait un rôle de protection. Quand a des fouilles archéologique je pense que cela reste du domaine de l’utopie quand on voit les « enjeux »…
J’ai connu dans la région un ou deux sites qui n’ont jamais fait l’objet de recherche archéologique, pourtant très prometteur et qui ont été entièrement détruit. J’espère pour le propriétaire que sont chemin ne figure pas inscrit au cadastre…
Moi qui voulait me promener par là bas en partant de Seyssuel jusqu’au château à pied avec mes enfants, ce n’est plus possible ?
Il faudra y aller en voiture pour aller vers le bas Seyssuel ?
Voyons les points positif, le château sera visible de partout……………………..
Petite remarque : le panneau sur la photo, ainsi qu’une dizaine d’autres, ont été posés dimanche après-midi, non pas par le Monsieur Barbu qu’a croisé NOC, mais par M. Stéphane Ogier.
Revenons au sujet principal.
J’ai trouvé aujourd’hui sur le site de la mairie (et sur sa page Facebook) les précisions suivantes :
« La municipalité de Seyssuel rappelle, dans le contexte de défrichement d’une parcelle des coteaux, qu’une démarche de sanction est engagée à l’encontre de quelques vignerons.
La zone concernée n’étant pas actuellement classée en Espace Boisé Classé, il était, en réalité, tout à fait envisageable de procéder à son exploitation agricole mais le Plan d’Occupation des Sols ainsi que les différents codes applicables à cette zone, prévoient néanmoins des demandes d’autorisations préalables, qui n’avaient pas été faites.
Au-delà du travail actuellement entrepris dans le cadre du Plan Local d’Urbanisme, pour assurer un équilibre urbanistique et écologique, c’est bien le Plan d’occupation des Sols de 1979 qui est encore à ce jour applicable sur notre commune et la municipalité, concernée par sa bonne application, veille au respect des procédures. »
Je me félicite de la réaction de la municipalité.
Il semble bien que les viticulteurs se soient empressés de déboiser ces parcelles dont une partie doit passer en zone boisée classée dans le prochain PLU.
Certains viticulteurs savent tirer partie des différents règlements et lois, ils savent s’entourer des bons juristes et s’assurer du soutien des autorités politiques pour arriver à leurs fins. Ils sont d’abord parvenus à faire annuler l’arrêter de protection du biotope, puis à convaincre le Préfet de ne pas en signer un nouveau, en prétextant une charte de bonne conduite. Mais connaissant ensuite le projet de PLU protégeant une partie des coteaux, ils ont compris qu’il ne fallait pas traîner pour mener à bien leur projet d’extension.
Mais cette fois ils sont peut-être aller un peu trop vite en s’accommodant de la réglementation en vigueur, en espérant que cela passerait inaperçu ou que les réactions seraient trop tardives.
Ca n’a pas été le cas. La municipalité, qui jusqu’alors n’arrêtait pas de nous faire des louanges sur le bon esprit de ces viticulteurs, a été contrainte de réagir.
Reste à savoir ce qu’elle parviendra à faire. L’idéal serait qu’elle puisse faire stopper les travaux et compte-tenu des délais de procédure, on pourrait imaginer que les viticulteurs soient même obligés de reboiser les parcelles qui entre temps seraient passées en zone classée avec le nouveau PLU.
Alors bonne initiative de l équipe municipale , en espérant qu ‘elle perdure dans son action
Espérons que cette subite prise de conscience lui fasse reconsidérer la nécessité de ne pas forcément construire au village mais dans les zones qui ne sont pas cultivables; merci par avance
Grâce (ou plutôt à cause) de nos viticulteurs, on parle de Seyssuel dans le Canard Enchaîné (édition du 2 mai 2018) !
Merci de m’avoir fait passer cet article.
OH ! Ce n’est pas étonnant, l’ élaboration de ce PLU comme beaucoup a été basé sur le relationnel et l’argent! le reste c’est du bla-bla . M Hulot n’est qu une vitrine sans rien derrière