Cérémonie du 11 novembre 2014

Je m’étais permis de faire un article sur la première cérémonie commémorative un peu improvisée de la nouvelle équipe municipale.  Pour faire oublier ce coup d’essai, il fallait un coup de maître, et c’est ce qu’a réussi la mairie, sous la houlette de Mme Ducret, qui n’a pas ménagé sa peine pour tout organiser : participation des enfants de l’école primaire qui ont lu des poèmes et des textes, qui ont chanté la Marseillaise avec l’harmonie ainsi que la chanson « Le Soldat » de Florent Pagny, remise d’une médaille à M. Chavas, appel aux morts documenté (pour chaque soldat, un conseiller municipal nous apprenait les circonstances de son décès), lâcher de ballons en fin de cérémonie… Je n’avais pas vu autant de monde depuis la trentaine d’années que je participe aux cérémonies à Seyssuel. Et ce n’est pas tout. Les Seyssuelois étaient ensuite conviés à suivre un véhicule d’époque jusqu’à la salle polyvalente ou était organisée une exposition sur la guerre de 14-18, dans laquelle un grand nombre d’objets d’époque avaient été rassemblés et étaient mis en valeur. La matinée se terminait par le traditionnel pot de l’amitié.

Un nouveau bon point pour notre équipe municipale.

 

Edito du Maire du 28 octobre 2014

Voici l’édito du Maire, publié sur le site internet de la mairie le 28 octobre :

Chers amis Seyssuelloises et Seyssuellois,

La fin de l’année s’ouvre à nous et verra débuter de nombreux projets.

Dans un contexte inédit face aux baisses des dotations de l’Etat, chaque projet est associé à une étude financière rigoureuse.

Je citerai par exemple la mise en place du panneau lumineux dans notre village qui sera effective au début de ce mois de novembre. Son coût sera autofinancé par la renégociation du marché de nos photocopieurs.

La politique publique locale repose aussi sur des dossiers qui dessinent notre village et impose de préparer l’avenir. Et un urbanisme réfléchi et maîtrisé en est le pilier. La révision générale du Plan Local d’Urbanisme est lancée pour affirmer le caractère résidentiel de Seyssuel et préserver notre environnement.

Préparer notre avenir, c’est aussi soutenir notre économie.

Nous avons réinstauré avec les vignerons de Seyssuel, un dialogue depuis trop longtemps interrompu. Ces vignes font parties de notre patrimoine historique.

C’est avec fierté que la commune s’est associée au projet de l’association Vitis Vienna. Au-delà des 10 ans de l’association que nous fêterons au sein de notre village ce 8 novembre, le projet est de convier l’ensemble des Seyssuellois à s’approprier leur histoire et découvrir le vignoble d’aujourd’hui.

L’histoire justement, sera mise en exergue avec la commémoration des 100 ans de la Grande Guerre, ce 11 novembre 2014.

Je veux ici remercier Madame DUCRET, Adjointe en charge de la participation citoyenne, du personnel et des bâtiments municipaux, qui a su recueillir autour d’elle le patrimoine en lien avec cette guerre.

De nombreux Seyssuellois se sont spontanément proposés afin de prêter, le temps d’une exposition en la salle Polyvalente, de nombreuses reliques évocatrices de cette période.

Je tiens également à remercier chaleureusement l’ensemble du corps enseignant de notre commune, qui s’est associé à cette cérémonie. Je suis certain que la participation des enfants (chants et comptines) sera un instant émouvant au coeur de cette commémoration.

Frédéric BELMONTE

Juste deux commentaires :

  • Le panneau lumineux ne va maintenant plus tarder.  Je pense toujours qu’un tel équipement n’est pas très utile, mais bon, nous aurons le nôtre… En tout cas, la promesse est tenue. Pour nous rassurer sur le coût, M. Belmonte nous annonce qu’il est autofinancé* (je dirais plutôt financé) grâce à la renégociation du  contrat des photocopieurs. Il faut féliciter la mairie qui a réussi à nous faire économiser de l’argent, certainement plusieurs milliers d’euros !
  • Le dialogue avec les vignerons est réinstauré : pourquoi ce dialogue était-il interrompu, était-ce en rapport avec l’instruction pénale dont M. Belmonte parlait dans son édito du 16 avril, comment la situation s’est elle dénouée ? Autant de questions auxquelles je n’ai toujours pas de réponse.

* Autofinancé : Je me permets une petite précision sur l’emploi mal à propos de ce terme, qui signifierait que le panneau lumineux génèrerait lui-même des revenus permettant de compenser son coût, ce qui n’est pas le cas. Un exemple d’équipement autofinancé (au moins en partie) : le plan de la commune situé sur la place, sur lequel figure des encarts publicitaires.